mercredi 30 septembre 2009

Après l’amour

Odalisque au ventre laiteux
Aux courbes douces et alanguies
Elle repose dans la moiteur de sa couche
La coupe d’une main sur son sexe apaisé
L’autre main caressant le globe de son sein encore gonflé de plaisir
Ses pupilles dilatées semblent fixer un horizon invisible à tout autre
Un soupçon de sourire erre encore sur ses lèvres meurtries
Ses mains légères s’animent
Et ses ongles luisent dans la pénombre de la chambre
Comme des coquillages précieux qui roulent sur le sable au gré du ressac
Sa noire chevelure croule sur l’oreiller,
Des mèches serpentines collées sur le front.
Des perles de sueur brillent sur son visage que l’amour a rosi
Elle revit chaque instant
Elle prolonge l’extase
Ne sachant plus si elle a rêvé ou si elle a vécu
Tant lui paraît étrange qu’un acte dérisoire
Puisse faire connaître aux hommes un bout de paradis.

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