mercredi 30 septembre 2009

Après l’amour

Odalisque au ventre laiteux
Aux courbes douces et alanguies
Elle repose dans la moiteur de sa couche
La coupe d’une main sur son sexe apaisé
L’autre main caressant le globe de son sein encore gonflé de plaisir
Ses pupilles dilatées semblent fixer un horizon invisible à tout autre
Un soupçon de sourire erre encore sur ses lèvres meurtries
Ses mains légères s’animent
Et ses ongles luisent dans la pénombre de la chambre
Comme des coquillages précieux qui roulent sur le sable au gré du ressac
Sa noire chevelure croule sur l’oreiller,
Des mèches serpentines collées sur le front.
Des perles de sueur brillent sur son visage que l’amour a rosi
Elle revit chaque instant
Elle prolonge l’extase
Ne sachant plus si elle a rêvé ou si elle a vécu
Tant lui paraît étrange qu’un acte dérisoire
Puisse faire connaître aux hommes un bout de paradis.

mardi 29 septembre 2009

Comment lutter contre les troubles de l'érection après une opération de la prostate

Quand un homme vient de subir l'ablation de la prostate, il connait fatalement des problèmes d'érection, qui le déstabilisent et lui font perdre sa confiance en soi. Le problème n'est peut-être pas définitif. Si les nerfs érecteurs n'ont pas été touchés par la chirurgie, il peut retrouver une érection à plus ou moins long terme. Des aides mécaniques ou chimiques l'aideront à passer le cap des 2 premières années.

Statistiquement :
40% des hommes retrouvent spontanément une érection après une opération de la prostate.
80% la retrouvent spontanément au bout de 2 ans.
Se décourager et abandonner toute vie sexuelle est le meilleur moyen pour ne plus jamais avoir d'érection.

L'éjaculation se fait parfois "en interne", sans érection, mais avec orgasme. Des fuites d'urine peuvent avoir lieu au moment de cette éjaculation interne.

En pratiquant des injections caverneuses à petites doses, non seulement on provoque une érection, mais surtout on fait travailler les corps caverneux, on les "rééduque" pour qu'ils restent souples et on augmente les chances de récupérer une érection naturelle. Il existe des stylos injecteurs pour ceux qui n'aiment pas les seringues.

Il ne faut pas hésiter à se masturber pour stimuler les corps caverneux et les nerfs érectiles (appelés aussi "bandelettes"). Il n'y a pas de honte à avoir, il s'agit d'un entraînement.

Exercices de Kegel : on effectue le plus souvent possible des contactions musculaires (comme pour stopper un pipi), à tout moment de la journée, pour renforcer les muscles du plancher pelvien.

Le vacuum : c'est une pompe à érection qui fonctionne sur le principe de la ventouse. Économique et simple. On l'utilise avec un anneau pénien, que l'on fait coulisser à la base du pénis une fois que l'érection est obtenue, et qui maintient la pression sanguine (ne pas le garder plus de 30 mn pour ne pas risquer de problème circulatoire). On trouve ces anneaux en sex-shops. Un anneau peut être utilisé seul, sans vacuum, si l'homme parvient à une petite érection naturelle mais que celle-ci tombe vite.

Viagra, Cialis, Levitra : 3 médicaments qui permettent de retrouver une vie sexuelle sans intervention perturbante (sauf en cas d'antécédents cardiaques). Ils sont assez chers et ont parfois des effets annexes désagréables.

Crème Vasodilax (ou autre, du même principe) : crème de massage vasodilatatrice, à appliquer 2 fois par jour sur les parties génitales. Elle est parfaitement tolérée, sans effet indésirable.

lundi 28 septembre 2009

Que faire pour aider un enfant qui se sent rejeté par les autres à l'école ?

Il arrive qu'un enfant qui ne présente pas de problème particulier à la maison, n'arrive pas à s'intégrer dans sa classe. Il se sent mal-aimé, personne ne veut jouer avec lui, il a l'impression que même le maître ne l'aime pas. Si c'est le cas de votre enfant aux premiers jours d'école, ne vous précipitez pas pour invectiver le professeur ou déverser votre rancune sur les autres élèves. Attendez quelques jours, et pendant ce temps-là essayez de voir comment aider l'enfant sans dramatiser.

Choisissez un moment de calme et d'intimité pour faire parler l'enfant. Aidez-le à exprimer son mal-être. Ne prenez pas parti, ne l'accusez pas de ne pas savoir s'y prendre. Dites-lui que cela arrive à beaucoup d'enfants de se sentir rejeté, et qu'il lui faudra un peu de patience pour trouver sa place.

De votre côté, réfléchissez à ce qui pourrait "clocher". Votre enfant n'a-t-il pas une apparence qui le démarque trop des autres ? Un enfant à l'habillage trop ciblé, qu'il soit BCBG, jupe longue, veste bleu-marine, ou à l'inverse hippy et cheveux longs, attirera l'attention et se sentira différent. Avoir un look commun au groupe favorisera son intégration.

Demandez à votre enfant quelles sont les distractions à la récréation, et permettez lui d'en emporter pour que les autres aient envie de jouer avec lui : billes, pokémons, corde à sauter, petits personnages de dessins animés...

Inscrivez-le à des clubs où il retrouvera des camarades de classe, par exemple un sport d'équipe (foot, basket...) favorisant la cohésion et le partage. Les liens ne sont pas les mêmes pendant les activités de loisir; les enfants qui le fréquenteront au club le verront d'un autre œil en classe.

Si le problème persiste, prenez contact avec son professeur. Peut-être pourra-t-il mettre l'enfant en valeur en lui donnant des responsabilités, ou en lui donnant l'occasion de parler d'un sujet qui le passionne au cours d'un exposé ? Le maître a son rôle à jouer pour changer le regard des autres.

Si rien ne change, envisagez une prise en charge psychologique. L'enfant a peut-être un problème d'identité, ou un quotient intellectuel élevé qui le fait se sentir différent des autres ? Ou il est perturbé par une situation familiale. Il faut parfois une écoute extérieure pour remettre les choses en place.

Par-dessus tout, montrez votre amour. Si l'enfant est sûr d'être compris et entouré chez lui, le problème de l'école sera moins grave.

En dernière extrémité, il y a toujours la solution de changer d'école. Un enfant qui devient la tête de turc des autres perd le goût de l'enseignement, il ne faut pas en arriver là.

samedi 26 septembre 2009

Ô rêve...

La chimère te hisse hors de la fange,
Elle t’éperonne et ton sang coule fluide.
Debout. Tendue vers tous les possibles.
L’horizon s’emplit de tes mirages.
Tout est plus lumineux là bas,
Loin des contingences ou des soumissions.
Là-bas, la vie est consentie,
Surprenante et idéale.
Tu t’arraches à ton fade présent,
Pour un instant, pour une nuit.
Qu’importent les histoires que ton imagination enfiévrée échafaude !
Elles ne sont que prétexte à te fuir.
Les yeux fixes, l’oreille close, tu es absente au monde,
Tu bascules de l’autre côté du miroir,
Consciente du subterfuge mais téméraire.
Parfois la griffe du remord fouaille ta détermination.
Les tiens méritent-ils ton indifférence et ta froideur ?
Dois-tu faire supporter à l’autre ton exil insensé ?
Alors tu parles, tu ris, tu agis.
Tu reprends pour un temps ton humaine défroque.
Mais ce n’est que ton double qui parade à ta place.
Tu te sers de lui pour entretenir l’illusion.
Ton moi véritable est à des années lumière,
Dans une existence choisie, sans cesse revisitée.
Là-bas, point de solitude, point d’incompréhension, point d’ennui.
De ton délire fuse l’orgasme.
De l’onirisme jaillit la plénitude.
Le rêve est ton feu d’artifices.
Il est puissance créatrice qui t’élève à l’égal des dieux.
Mais tu n’es jamais dupe.
Tu as conscience qu’il t’exclut du monde vivant.
Depuis ta tendre enfance il a plongé ses tentacules dans ton cerveau.
Chaque repli de ton cortex s’est nourri de sa substantifique moelle.
Le rêve est ta drogue.

Le droit à la paresse

Vous avez la boulimie du travail. A la maison, le frigo est bien rempli, le repassage est impeccable, les placards respirent l'ordre et la propreté, rien ne traîne... On bien c'est au travail que votre perfectionnisme se manifeste : vos dossiers sont rendus à l'heure, votre bureau est tellement bien rangé que l'on pourrait manger dessus, vous ne prenez pas le temps de déjeuner pour terminer un rapport. Résultat : vous êtes épuisé(e) et irritable. Stop ! Ne laissez pas votre santé s'altérer du fait de votre hyperactivité. Efforcez-vous de changer vos habitudes et prenez le temps de penser à vous.

Persuadez-vous que le monde n'a pas les yeux braqués sur vous. Un perfectionniste se préoccupe trop du jugement des autres. Il veut que tout soit parfait pour ne pas être taxé de paresse, ou d'incapacité. C'est aussi une forme d'orgueil, inconscient peut-être, pour prouver que l'on fait mieux que les autres. Détachez-vous de cette impression d'être observé. Les gens s'en fichent que tout soit nickel chez vous ou que vous soyez un employé modèle. C'est pour vous que vous vivez.

Accordez-vous du temps pour vous. La veste à reprendre au pressing attendra. Faites une pause-plaisir dans un café, au cinéma, dans une expo. Prenez un bain en rentrant à la maison au lieu de vous transformer en tornade ménagère. Le monde continuera à tourner sans vous.

Prenez l'habitude de déléguer. Comme ils pensent faire tout mieux que tout le monde, les hyperactifs n'appellent pas à l'aide. C'est plus rapide d'exécuter une tâche que de demander un service. Inversez cette tendance en attribuant des corvées régulières à chacun.

Si l'on vous appelle parce qu'on ne retrouve pas un certain pull, ou parce que l'on ne sait pas faire telle chose, forcez-vous à ne pas répondre. Laissez les autres se débrouiller. Après un temps de recadrage, vous vous apercevrez que vous n'êtes pas indispensable.

Dites-vous bien que si l'on vous aime, ce n'est pas parce que vous êtes la fée du logis ou le bricoleur parfait. Vous avez le droit d'avoir des défauts, et ils font aussi votre charme. Laissez-vous aller au farniente, faites de grands jeux de société avec les vôtres, et commandez une pizza !

jeudi 24 septembre 2009

Quelle attitude avoir face à un consommateur de cannabis ?

La consommation de cannabis est préoccupante dès lors qu'elle devient régulière. Un jeune qui fume un pétard pour une occasion festive, cela n'a rien d'alarmant. Mais quand le jeune fume tous les jours, quand les relations familiales se dégradent et deviennent conflictuelles, qu'il y a échec scolaire ou professionnel, quand la motivation pour se bouger disparaît, quand les amis s'éloignent, il faut s'inquiéter et réagir pour aider le consommateur à préserver sa santé mentale et physique.

Commencez par demander conseil à un centre spécialisé proche de chez vous (en France, on peut avoir les coordonnées en appelant Drogue Info Service au 0 800 23 13 13).

Provoquez toutes les occasions pour discuter avec le jeune, qu'il soit votre enfant, un membre de votre famille ou un ami. Il ne s'agit pas de remettre en cause la "culture cannabis", sorte de mode de vie rapprochant les jeunes entre eux, mais de l'alerter sur les conséquences de sa consommation. Un jeune se rebiffe quand ses parents font intrusion dans sa vie, mais il souffre encore plus s'ils font preuve d'indifférence.

Montrez-lui que vous êtes documenté sur la question en lui énonçant d'abord les points positifs du cannabis. Oui, le cannabis soulage la douleur, il aide à trouver le sommeil, il ouvre l'appétit, il apporte un sentiment de détente et de bien-être, il provoque une légère euphorie, une somnolence agréable, il modifie les perceptions, comme de mieux entendre la musique... Mais tous les consommateurs ne sont pas égaux quant aux effets du cannabis sur leur organisme.

Abordez franchement les aspects négatifs, même s'il se braque ou vous envoie promener. Il doit entendre que le cannabis est dangereux à haute dose ! Il peut être à l'origine de dépression, de crises d'angoisse ou de panique, de confusion, d'anorexie, de psychose. Il peut provoquer des étouffements, des vomissements, des gonflements de vaisseaux sanguins (un jeune qui fume beaucoup a les yeux rouges), de tachycardie, de sécheresse buccale qu'on a tendance à apaiser avec de l'alcool.

Le cannabis aggrave les manifestations de maladie mentale, comme la schizophrénie, et peut aller jusqu'à la bouffée délirante, qui nécessite une hospitalisation. Aux risques de désocialisation s'ajoutent les risques de cancer (comme le tabac), les risques d'aller en prison parce qu'on fréquente des circuits illicites, et les risques de suicide.

Il n'est pas possible de forcer un jeune à aller consulter. Il doit le faire de son plein gré. Cela peut venir de lui-même, s'il se rend compte qu'il ne peut plus continuer à s'isoler et se détruire. Cela peut venir aussi grâce à votre appui aimant et confiant. Ne le jugez pas, ne l'enfoncez pas. Soyez là et continuez inlassablement vos mises en garde.

S'il parvient à se motiver pour consulter dans un centre spécialisé, un psychiatre et un assistant social lui feront faire un bilan de consommation, et ils envisageront ensemble une démarche thérapeutique. Cela peut aller jusqu'à l'hospitalisation. Le jeune doit être conscient que ce sera dur, mais il peut le faire par amour pour sa famille, et par envie de vivre.

mercredi 23 septembre 2009

L’homme tragique

Un jour, on ne sait quand, dans les steppes désertes,
Un être se dressa, fragile et maladroit,
Par-dessus les bruyères, pour mieux chasser sa proie.
Que n’a-t-il pas compris qu’il courrait à sa perte !
Il était pur alors, intégré au cosmos,
N’ayant pour objectif que celui de survivre,
Bête parmi les bêtes, il n’avait pas d’ego,
Pas d’ambition malsaine, pas de conduite à suivre.
L’œil rivé sur le sol, à grappiller les restes
Que les hyènes voraces voulaient bien lui laisser,
Il parcourait son monde et se laissait guider
Par l’instinct de survie qui commandait ses gestes.
Pourquoi crut-il soudain, ô orgueil insensé !
Que toute créature il pouvait asservir ?
A cet instant funeste il aurait dû périr
Car dès qu’il se dit roi, son sort était joué.
Toutes calamités qui ravagent la terre,
Guerres et rivalités, conflits de religions,
Tout ce qui avilit l’humaine condition,
Espèces sacrifiées, inventions délétères,
Naît de cette chimère dont l’homme se repaît :
Aucun être vivant ne lui est supérieur,
Et mater la nature ne saurait lui faire peur
Puisque partout il règne, puisque maître il s’est fait.
A force de subir, la nature se rebelle,
Toutes les forces vives entrent en coalition,
Les ressources s’épuisent, au pôle la glace fond.
Le climat se transforme, menace bien réelle
Qui fera tomber l’homme de son fier piédestal.
Bêtes qu’il a méprisées, plantes asphyxiées,
Regagneront la place dont il les a frustrées.
L’homme comprendra un jour qu’il ne mène plus le bal,
Mais il sera trop tard, son déclin imminent
Ne lui laissera pas le temps de s’amender.
S’il avait su jadis l’harmonie respecter,
Heureux parmi les humbles il serait à présent.

mardi 22 septembre 2009

Comment se comporter avec un enfant précoce

Votre enfant vous intrigue. Il pose sans cesse des questions, il a un vocabulaire de grande personne, il s’intéresse à des sujets qui vous dépassent, il est agité, nerveux, ou replié sur lui-même : il est sans doute précoce. Attention ! Ces enfants différents demandent une attention particulière. Un enfant précoce n’est pas forcément un enfant heureux. Non décelé, il peut décrocher, tomber dans la dépression, rater sa vie scolaire ou professionnelle. Vous avez un rôle à jouer pour que ses capacités soient un atout et non un handicap.

Dès que ses aptitudes sont reconnues par un psychologue et qu’il s’avère que son QI est supérieur à la moyenne (130-140), vous devez en parler simplement avec lui. Il sera soulagé de mettre un nom sur sa différence. Insistez sur l’envers de la médaille : un enfant surdoué qui se repose sur ses lauriers court à l’échec scolaire. Il devra travailler, parfois plus que les autres, apprendre à organiser ses pensées fulgurantes, à se discipliner, à vivre en société. Informez ses maîtres, qui ne seront pas toujours ravis d’un tel cadeau mais comprendront mieux certains comportements de l’enfant.

Encouragez son goût pour la lecture : inscrivez-le dans une bibliothèque et allez-y régulièrement avec lui. Offrez-lui un abonnement à une revue scientifique, animalière, historique. Peu importe si ses choix sont éclectiques ou au contraire trop ciblés. Laissez-le étancher sa curiosité. Il a besoin d’une stimulation permanente.

Aidez-le à trouver un domaine qui le passionne. Ces enfants-là sont souvent hyper calés pour tout ce qui touche aux dinosaures, à la vie des insectes, à l’histoire de l’Egypte… Tous les sujets sont bons pour combler leur besoin de précision.

L’enfant précoce est souvent solitaire, angoissé. Comme il pense plus vite que les autres et qu’il a du mal à se faire comprendre, il se sent rejeté. Donnez-lui l’occasion de partager des moments de jeu et de détente avec des enfants de son âge : club de tennis, de foot, de voile... Il peut être salutaire pour lui de se défouler physiquement pour échapper un moment à sa pensée analytique.

N’hésitez pas à parler beaucoup avec lui. Ne vous focalisez pas sur son égo surdimensionné, sur sa manie de discuter le moindre détail, sur ses moments d’absence quand il bloque sur un détail, sur ses colères quand il a l’impression de n’être pas compris. Apprenez-lui à exposer calmement ses arguments, partagez les sujets qui vous intéressent, encouragez-le à écouter les autres.

Multipliez les activités, avec ou sans vous : conférences, cours de musique, voyages linguistiques ou touristiques, que vous préparerez avec lui. L’enfant précoce a besoin d’une vie qui pétille, avec toujours quelque chose de nouveau.

Accompagner un enfant précoce est une entreprise ardue, qui peut décourager le parent le plus attentif. Faites-vous aider, lisez des livres sur le sujet, adhérez à des associations spécialisées, envoyez votre enfant dans des colonies pour enfants précoces, où il se sentira enfin sur un pied d’égalité avec les autres. Votre enfant n’est pas un petit singe savant ; c’est un enfant hypersensible qui demande à être rassuré et à trouver sa place dans la société.




L'entrée dans un monde nouveau...

Eh voilà ! J'ai rejoint la communauté des bloggers... A l'âge où beaucoup de mamies tricotent ou font des confitures, je vais essayer de partager mes passions, mes voyages, mes coups de cœur, mes recettes.
J'aime écrire, je confie depuis longtemps mes petits radotages à des bouts de papier. J'écris des articles pour commentfaiton.com. Je réalise des livres-photos qui racontent la vie de personnes de mon entourage. J'en ai fait un pour ma belle-mère, une ardèchoise au coeur fidèle qui atteint cette année ses 92 ans. Avec ses confidences, les coups de fil échangés pendant plus d'un an, ses lettres, ses photos, j'ai retranscrit ses mémoires d'institutrice dans un beau livre imprimé qui lui a fait un grand plaisir et qui a été lu par tout son village. J'en ai fait un aussi pour ma grande fille, pour qu'elle n'oublie pas tous les bons moments de son enfance, et pour que mes souvenirs de ce temps heureux ne se perdent pas. On n'interroge jamais assez ses parents, et quand ils meurent c'est tout un pan de vie, de traditions, de lieux, qui s'écroule. J'espère avoir le courage et le temps d'en faire d'autres pour mes fils, mais ils semblent moins attachés au passé et mes livres sur leur vie risquent d'être enterrés dans un tiroir...
J'espère que mes expériences intéresseront certaines personnes, comme les aventures des autres m'intéressent. On fait un petit bout de route ensemble, et on se sent lié à la grande chaîne des humains.